Une tache sans fin
24" x 24" in
(60 x 60 cm)
- Année : 2024
- Classification: Unique
- Support : Acrylic Painting on Canvas Panel
- Medium : Mixed media
- Année : 2024
- Classification: Unique
- Support : Acrylic Painting on Canvas Panel
- Medium : Mixed media
"Une tache sans fin" is an evocative and thought-provoking piece that uses the metaphor of an unending stain to explore the persistence of societal problems and the emotional toll these cycles take on the individuals who try to combat them. Through the juxtaposition of the street cleaners' futile efforts and LAPIE's own chaotic artistic intervention, the work asks tough questions about responsibility, decay, and the limits of individual effort in the face of systemic issues. The piece challenges us to reflect on our role in perpetuating or addressing these urban problems — and whether we can ever truly clean them up.
"Une tache sans fin" translates to "An endless stain," which encapsulates the central metaphor of the piece: the cyclical, seemingly unresolvable nature of urban decay and social irresponsibility. In the scene depicted, two street cleaners are shown diligently working to remove the waste from the streets, yet their efforts seem futile, as they are unable to combat the larger forces at play.
The "endless stain" refers not just to the physical debris they are cleaning, but to the larger, systemic problems — from littering and incivility to more profound societal issues — that perpetuate the mess. Their task, though necessary, feels endless and unchangeable, a metaphor for the invisible, never-ending burden of societal dysfunction that no amount of cleaning can resolve.
A propos de Arsene Lapie
Arsène Lapie (Thomas G.) est un artiste français autodidacte, né en 1984 à Roubaix, en France. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le dessin, la culture urbaine et le mouvement hip-hop. Naturellement, à l’adolescence, il fait ses premiers pas dans le monde du graffiti au début des années 2000 et reste actif dans ce milieu jusqu’en 2016.
Après une période de retrait, durant laquelle concilier sa passion et sa situation familiale devient impossible, il revient au dessin en 2020, poussé par un besoin de se reconnecter à lui-même et un sentiment de frustration persistant. Inspiré par un jeu de mots et par les similitudes entre l’apparence d’Arsène Lupin (« Le Gentleman Cambrioleur » de Maurice Leblanc) et celle de la pie, ainsi que par la réputation bien connue de cette dernière, il crée les premières versions d’un oiseau à l’allure d’un anti-héros charmeur. Ces premières idées jettent les bases d’un univers contrasté, reflet de l’identité de l’artiste.
Bien que le graffiti, en particulier le tagging, l’ait profondément marqué, son quotidien ne lui permet plus d’échapper aux rues la nuit. Cependant, en parallèle du développement de son personnage, l’artiste — chez qui l’encre semble couler dans les veines — imagine rapidement une signature alliant tagging et dessin. Cette signature évolue en un logo intégrant tous les attributs du personnage en devenir : un oiseau, un nom, un haut-de-forme, un costume, une canne et un monocle.
Si l’apparence du personnage se veut un mélange entre un corvidé chapardeur et le héros de Maurice Leblanc, ses frasques et (més)aventures traduisent la personnalité de cet oiseau fantasque, né du crayon de l’artiste. Amusant, fripon, malchanceux et parfois même ridicule, Arsène Lapie est un personnage humoristique évoluant entre des lignes raffinées inspirées du début du XXᵉ siècle et des ambiances plus sombres, urbaines et contemporaines. Ce mélange tisse un lien entre la culture graffiti dont il est issu et le charme de l’âge d’or des rues de Roubaix, qu’il affectionne particulièrement.
Fort de son expérience technique passée et de son univers singulier de contrastes, l’artiste se fait rapidement remarquer dans les rues de la métropole lilloise. La création de ce personnage lui permet de raconter des histoires plus élaborées tout en conservant une identité visuelle reconnaissable.
Désormais libéré des codes du graffiti, il s’approprie toutes sortes de supports et d’expériences pour enrichir son univers avec une approche ludique. Arsène Lapie se décline ainsi sous diverses formes et techniques : collages, pochoirs, peintures murales, cyanotypes, et même photographie.
Le fait main occupe une place centrale pour l’artiste. N’ayant reçu aucune formation artistique formelle et habitué à travailler avec des moyens restreints, il voit dans ces contraintes matérielles le meilleur moyen d’expérimenter, d’apprendre et de s’épanouir.
24" x 24" in
(60 x 60 cm)
- Année : 2024
- Classification: Unique
- Support : Acrylic Painting on Canvas Panel
- Medium : Mixed media
- Année : 2024
- Classification: Unique
- Support : Acrylic Painting on Canvas Panel
- Medium : Mixed media
"Une tache sans fin" is an evocative and thought-provoking piece that uses the metaphor of an unending stain to explore the persistence of societal problems and the emotional toll these cycles take on the individuals who try to combat them. Through the juxtaposition of the street cleaners' futile efforts and LAPIE's own chaotic artistic intervention, the work asks tough questions about responsibility, decay, and the limits of individual effort in the face of systemic issues. The piece challenges us to reflect on our role in perpetuating or addressing these urban problems — and whether we can ever truly clean them up.
"Une tache sans fin" translates to "An endless stain," which encapsulates the central metaphor of the piece: the cyclical, seemingly unresolvable nature of urban decay and social irresponsibility. In the scene depicted, two street cleaners are shown diligently working to remove the waste from the streets, yet their efforts seem futile, as they are unable to combat the larger forces at play.
The "endless stain" refers not just to the physical debris they are cleaning, but to the larger, systemic problems — from littering and incivility to more profound societal issues — that perpetuate the mess. Their task, though necessary, feels endless and unchangeable, a metaphor for the invisible, never-ending burden of societal dysfunction that no amount of cleaning can resolve.
A propos de Arsene Lapie
Arsène Lapie (Thomas G.) est un artiste français autodidacte, né en 1984 à Roubaix, en France. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le dessin, la culture urbaine et le mouvement hip-hop. Naturellement, à l’adolescence, il fait ses premiers pas dans le monde du graffiti au début des années 2000 et reste actif dans ce milieu jusqu’en 2016.
Après une période de retrait, durant laquelle concilier sa passion et sa situation familiale devient impossible, il revient au dessin en 2020, poussé par un besoin de se reconnecter à lui-même et un sentiment de frustration persistant. Inspiré par un jeu de mots et par les similitudes entre l’apparence d’Arsène Lupin (« Le Gentleman Cambrioleur » de Maurice Leblanc) et celle de la pie, ainsi que par la réputation bien connue de cette dernière, il crée les premières versions d’un oiseau à l’allure d’un anti-héros charmeur. Ces premières idées jettent les bases d’un univers contrasté, reflet de l’identité de l’artiste.
Bien que le graffiti, en particulier le tagging, l’ait profondément marqué, son quotidien ne lui permet plus d’échapper aux rues la nuit. Cependant, en parallèle du développement de son personnage, l’artiste — chez qui l’encre semble couler dans les veines — imagine rapidement une signature alliant tagging et dessin. Cette signature évolue en un logo intégrant tous les attributs du personnage en devenir : un oiseau, un nom, un haut-de-forme, un costume, une canne et un monocle.
Si l’apparence du personnage se veut un mélange entre un corvidé chapardeur et le héros de Maurice Leblanc, ses frasques et (més)aventures traduisent la personnalité de cet oiseau fantasque, né du crayon de l’artiste. Amusant, fripon, malchanceux et parfois même ridicule, Arsène Lapie est un personnage humoristique évoluant entre des lignes raffinées inspirées du début du XXᵉ siècle et des ambiances plus sombres, urbaines et contemporaines. Ce mélange tisse un lien entre la culture graffiti dont il est issu et le charme de l’âge d’or des rues de Roubaix, qu’il affectionne particulièrement.
Fort de son expérience technique passée et de son univers singulier de contrastes, l’artiste se fait rapidement remarquer dans les rues de la métropole lilloise. La création de ce personnage lui permet de raconter des histoires plus élaborées tout en conservant une identité visuelle reconnaissable.
Désormais libéré des codes du graffiti, il s’approprie toutes sortes de supports et d’expériences pour enrichir son univers avec une approche ludique. Arsène Lapie se décline ainsi sous diverses formes et techniques : collages, pochoirs, peintures murales, cyanotypes, et même photographie.
Le fait main occupe une place centrale pour l’artiste. N’ayant reçu aucune formation artistique formelle et habitué à travailler avec des moyens restreints, il voit dans ces contraintes matérielles le meilleur moyen d’expérimenter, d’apprendre et de s’épanouir.
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